Là, c’est le moment où je fais genre je m’y connais en moto en général. Le post dans lequel je vais vous donner mon avis sur la conduite d’une moto qui n’est pas la mienne. Je vous assure que ça ne ressemblera pas aux autres posts d’essai que vous pourrez trouver ailleurs…
Donc un soir d’automne je me retrouve le cul sur une Royal Enfield, grâce à Tendance Roadster. J’avais besoin d’une moto pour une balade le lendemain et on m’a très très gentiment prêté une Bullet. But not the average Bullet, une prépa maison. C’est ici que mes lacunes en mécanique se dévoilent au grand jour. Vous ne saurez rien sur les spécificités de la bête. Pas que je m’en foute, je n’ai rien retenu. Mais elle est belle!
Elle a inauguré mon tout premier tour dans Paris. Je peux dire qu’elle est très légère et très maniable. Parfaite pour slalomer entre les files de voitures à l’arrêt un vendredi soir parisien. Tellement légère que 2 hommes suffisent pour la soulever avec moi dessus quand je suis bloquée sur une séparation de voie de bus… (1er piège : check. Merci messieurs). Avec ses commandes reculées, j’ai un peu battu l’air de mes pieds. Oui mes commandes à moi ne sont pas si loin derrière. Mais en quelques kilomètres l’habitude était prise. Je n’ai pas eu l’occasion de vraiment monter dans les km/h, mais ce que j’en ai aperçu m’a bien plu.
Par contre elle a un énorme point noir : sa béquille centrale. Je pourrais presque faire un post entièrement dédié à cette expérience hors du commun. Se retrouver seule dans son parking sans réussir à mettre la moto sur la béquille, se demander comment on va bien pouvoir faire. L’option de rouler toute la nuit jusqu’au rendez-vous du lendemain étant bien entendu exclue! Quand on m’a laissé la moto, on m’a montré comment faire « On t’a a peine aidé ». Je n’y croyais pas trop. Finalement ça m’a pris 17 minutes, une belle douleur à l’épaule pendant une semaine (j’ai les épaules fragiles), pas mal de cris et d’insultes et j’ai réussi! Une fois. Parce que je n’avais pas le choix. Le lendemain je criais à l’aide à chaque arrêt.
Au bout de même pas 24h j’ai du la rendre, à contre cœur, pour rentrer en métro. La vie est parfois tellement injuste.