Road captain : Montrésor

Des amis de mes parents ont un café et des chambres d’hôtes à Montrésor. A chacun de mes trips, ma mère me disait « Va chez Jocelyne et Denis! ». Même quand ce n’était pas la route. Même quand ce n’était ni l’heure de manger ni celle de dormir. J’ai donc décidé de partir en trip à Montrésor, pour y manger, y boire et y dormir. Et pour faire plaisir à ma mère. La totale quoi. Après appel à candidatures 2 volontaires m’ont suivi et quelques autres ont hésité. Ils le regrettent lourdement. Mais lesquels? 😉

Je ne peux pas vraiment vous raconter ce qu’il s’est passé pendant ce week end. Il fallait venir. Vous ne comprendriez sûrement pas. Ça tourne autour de Johnny, de Chinon, de lumières psychédéliques, de combis de pluie, d’enfants et d’église. Oui c’est chelou. A peine ai-je le droit de vous montrer quelques photos (pour d’autres plus accessibles, checkez : instagram.com/achickonabike)

Par contre je peux vous dire qu’on est parti par la N20 depuis Paris. Qu’on en est sorti pour faire une pause au hasard et tomber « Chez Véro » à Méréville et qu’on y a mangé une salade improbablement bonne. Qu’on a loupé la route des Cressonnières. Et donc qu’il faut qu’on y retourne pour retrouver cette petite route.
On a ensuite suivi les petites départementales pour arriver à Chambord par le parc, comme des rois. Après une pause royale sur un banc public, on s’éloigne de la Loire pour emprunter des routes toujours plus petites jusqu’à Montrésor.

Le lendemain s’est d’abord passé en mode « Jusqu’ici tout va bien ». Oui, tout allait bien. Malgré les combis et la bruine. Jusqu’à l’averse (qui en fait n’en était pas une puisqu’elle n’avait pas de fin la s*lope) qui a transformé ma selle en baignoire. Mais on a tenu bon avec mes vaillants camarades. D’autres départementales, d’autres petits bleds où personne ne passe, d’autres gouttes, des mains aux couleurs des gants, des orteils au frais. Et Paris, maison, sec, dodo.

Il ne restait plus qu’à nettoyer la bécane qui avait pris un sacré coup de vieille.