To the West

Bien rentrée de ce périple solo sur les routes de l’Ouest de la France. C’était beau, c’était humide, c’était vide. C’est une chose qui m’étonne a chaque fois : a quel point les villages et routes secondaires sont dénués de visiteurs. Je commence a croire que c’est parce que c’est vide que c’est beau. Mais c’est surement mon côté asocial qui parle.

Quelques fiertés.
J’ai pris la D1 et la D2 et la D3. Pas dans l’ordre. Mais j’ai roulé sur la 1ere des départementales. Elle est en Bretagne. Que les bretons ne viennent plus se plaindre. Ils ont ca, les chanceux!
J’ai pris des tonnes de photos en roulant. L’avantage d’être sur des routes vides c’est qu’on peut avoir une conduite aléatoire (ou trop rapide mais ça c’est une autre histoire…) en tenant l’appareil photo dans une main.
Je me suis fait des journées comme rarement, a base de 10h le cul sur la selle, des compteurs à 580km, à enchainer encore une départementale, encore une communale, tiens a droite c’est joli, roh allez encore celle ci… Je pense qu’il y a de la drogue dans l’huile de moteur. Ton corps veut quitter la position assise mais ta tête indique a ta main droite de tourner la poignée de gaz, encore et toujours. Tant qu’il fait jour. Et le soir tombe tard à l’ouest. Un vrai calvaire! 🙂

Pour ceux qui n’aurez pas suivi le périple sur Instagram, j’ai donc pris la route vers la mer à travers la Normandie. Puis suivi les plages du débarquement. Roulé avec le Mont St Michel comme phare le long de la baie. Vu les pécheurs à marée basse à Cancale. Essuyé des averses brèves mais efficaces entre St Malo et St Brieuc. Mangé des fraises de Plougastel. Joué des parties de Yams endiablées. Fais mon pèlerinage à Camaret. Remonté le courant dans la campagne bretonne vers l’Est cette fois. Tourné en rond dans la Sarthe que j’aurai voulu ne jamais quitter. Découvert le Perche… Et puis Paris, l’autoroute, la Tour Effeil a l’horizon.

La prochaine fois, avec vous?