Il fallait la faire cette balade de Noël. La montagne, un grand ciel bleu, 9 degrés au thermomètre.
De retour dans la famille de bikers qui est la mienne j’ai l’embarras du choix quand à la monture. Le sporster? Il est en morceau, plus de roues, pas de guidon. Le fatboy de papa? Je me marre à l’idée que quelqu’un imagine que je roule avec un jour. #unjour. Il me reste donc à choisir la moto de maman. Un 1600 de 400 kilos. Rien que ça. Si elle le fait, je peux le faire. Elle me la prête volontiers. Mon père me laisse partir après un 13me « Ca va aller? ». L’importance du point d’interrogation. Je ne suis donc absolument pas rassurée mais je démarre. Je me dis que si je la fous par terre je devrais rendre mes cadeaux au père (noël).
Bien sûr que je ne l’ai pas foutu par terre. Bien sûr que j’ai kiffé ce ride ensoleillé de décembre. Bien sûr que j’ai failli perdre mes doigts de froid.
Contre toutes attentes la moto est presque plus maniable que le Nightster. Grâce au centre de gravité bas. Et malgré l’énorme roue à l’avant. Bon c’est gros et c’est lourd, un paquebot. Ca manque un peu de fluidité. Mais quand tu arrives (déjà?!) à 120 en un petit tour de poignée tu te rends compte que ça envoi du lourd. Et tu l’entends que ça envoi du lourd. J’ai probablement perdu quelques décibels. #braaap
Malgré tout c’est une moto qui prend un peu de temps de prise en main. Ce n’est pas un coup de coeur. Je ne vais pas changer la mienne tout de suite. #nightyforever
Maman, je te la rends.