L’année de boue

Preuve en est que quand on veut quelque chose il suffit d’y penser très fort, de faire en sorte que ca arrive et d’accepter que ca ne se passe pas forcément comme prévu. 2016 : année boueuse et surprenante ? C’est bien parti.

Hier, journée en extérieur à braver le printemps pluvieux à l’ouest de Paris. Direction Univers Tout Terrain pour suivre les copains qui ont laché leur néo-retro pour des trails. Ah, les hommes et la mode… Toujours interdite de roulage (oui docteur je suis raisonnable), je ne suis qu’accompagnatrice, je surveille. On n’est pas a l’abri que l’un d’eux se fasse mal et finisse aux urgences. Et j’ai mon diplôme maintenant.

Mais ils sont costauds ces mecs. Et la boue bien grasse ca à l’air d’amortir les chutes. C’est quand même cool d’être grand, de pouvoir se salir, de s’en mettre partout. Entre 2 averses on organise le bbq devant le terrain immense et les nuages qui menacent au loin. L’aventure. Je trépigne. Moi aussi je veux jouer. Alors avant d’enfourcher la plus petite moto du monde en mode rééducation en condition presque réélle, je fais un tour de buggy. En passagère (doc vous voyez, je suis sage), juste après l’averse. Juste assez pour en prendre plein la face, le téléphone, le jean… tout quoi. C’est génial ! Ca monte, ca descend, ca dérape, ca éclabousse… Je veux faire ca ! A défaut d’avoir la moindre envie de reprendre la moto sur sol inadéquat, je vais y revenir en 4 roues. Promis.

photos Benji et Khan

 

Et dans le genre meufs qui assurent aussi dans la boue, qui n’abandonnent pas si facilement et qui s’en foutent partout il y a aussi les copines de l’Equipée, qui ont fait le Paris Dunkerque en mode arche de Noé. Mes idoles ! Respect all the way.