J’ai du mal à me mettre à écrire ces derniers temps. Je préfère rouler, kiffer et dormir (entre autres choses importantes, parce qu’il y a aussi travailler, finir mon livre de coiffures, boire des coups, organiser un voyage en Californie…). Mais je veux vraiment partager avec vous les dernières balades, que dis-je, voyages que j’ai fait. C’était trop bien pour ne les garder que pour moi. Je suis comme ça : générosité de la route, grande famille moto, V, lol.
Pour fêter Pâques, je suis partie avec mon acolyte en Harley, Xena la guerrière. « Tu fais quoi ce week-end ? Je vais faire le tour de la région Centre-Val de Loire. Tu viens ? » *Oui j’appelle leur région par leur nom en mode Miss France* Je connais peu de motard(e)s qui sont toujours partant’e)s pour un week-end de roulage comme je les aime, et Gaëlle en fait partie. Il suffit de se lever tôt pour le départ, d’aimer se perdre sur les petites routes et d’enchainer les bornes. Facile ! D’autant plus avec mon ami GPS que j’aime d’un amour utile.
Cette fois on part vers le sud, Orléans, encore au sud, la Loire, l’Indre, le Cher et tous les petits cours d’eau trouvés en chemin. Je n’étais jamais descendu plus bas que Montrésor, où vous devez d’ailleurs aller manger au Café de la Ville et dire à Jocelyne et Denis que vous venez de ma part. Le chemin jusque là est déjà beau. Le long de la route on aperçoit quelques châteaux et celui de Châtillon-Sur-Indre nous a fait promettre d’y retourner le visiter. En direction d’Argenton-sur-Creuse, vous arrivez dans la Brenne et là commence le paradis. Surtout ne restez pas sur la départementale toute droite. Sortez ! Prenez à gauche, à droite, on s’en fout. Prenez cette petite route qui va dans l’autre sens et celle-ci qui n’indique pas où elle vous mène. Vous tomberez sur quelques lacets surprenants, sur des valons de colza, sur une ferme presque abandonnée et surtout vous ne trouverez personne. Que des champs et des vaches à perte de vue. C’est dans ces moments que je chéri mon GPS. C’est lui qui me permet de m’écarter de la route principale et prendre toutes les petites routes secondaires qui offrent de magnifiques surprises. En plus il n’y a personne, tu peux te garer 20 minutes en plein milieu pour faire des tonnes de Stories Instagram et faire chier les parisiens qui n’ont pas une once de soleil dans leur journée.
On a dormi chez Gerhard, très accueillant dans sa maison toute retapée, dans un lit king size parfait pour nous permettre de récupérer de cette 1ere journée de ride. Note : le week-end de Pâques (ou le 14 juillet ou le 15 août) prévoyez de venir avec votre bouffe. La France profonde est partie, ailleurs. Trouver un restau, une boulangerie, une supérette ouverte relève de l’exploit. C’est donc quasiment en mourant de faim qu’on est repartie en route le lendemain.
J’étais très tentée par les petites routes sinueuses de la carte Michelin juste en dessous de l’Indre. Dans la Creuse enfin ça tourne vraiment. Ce sera pour une autre fois, quand on aura plus de temps. Le soir il nous faut être de retour à Paris. Après plus de 350 km à l’aller, on en a quasiment autant au retour. Toujours par les petites routes, on se dirige vers Bourges pour le déjeuner. On a pointé à Le Chatelet (l’autre) pour être sur de visiter encore la campagne sous le soleil. Profitez en bien parce qu’après Bourges, c’est droit, tout droit, vraiment vraiment droit. On devrait même pouvoir deviner la Tour Eiffel tellement les routes sont linéaires. Ca ressemble aux Landes. Dommage qu’il n’y ait pas la mer au bout du chemin. Il n’y avait que la cathédrale d’Orléans, où l’on a fait un dernier stop avant de reprendre l’autoroute du retour. La partie la plus difficile, qui a arrondit le compteur à 800 bornes tout rond.
Est-ce que c’est trop ? Oui ! Est-ce que c’est beau ? OUI !
Ca c’est du weekend comme j’aime ! Ca permet de patienter avant les prochains gros road trips 🙂
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Vraiment cool cet article ! Mais le blog en général ! Je vais m’abonner car ce genre de lecture met en appétit pour mes premiers road trips !
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