Les Anges en Amérique – #CalifornianProject

C’est avec un peu de délai que j’écris au sujet de Los Angeles. Il y a eu l’atterrissage et le jet lag. Le 3ème jour de reprise a été terrible, d’autant plus que j’ai repris le boulot dès le lendemain de mon arrivée. Quitte à reprendre le rythme autant y aller franchement. J’ai ensuite repris le rythme des amis, des sorties, du travail. Et tout ce que j’avais laissé en plan avant de partir m’attendait sagement. Bref, 15 jours plus tard je prends enfin du temps pour vous parler de cette dernière étape du parcours #ProjectCalifornia.

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Cette dernière étape tient plus des vacances découvertes que du road-trip. Celui-ci s’est terminé dès mon arrivée à Los Angeles en rendant ma moto de location le lundi matin. L’étape suivait mon escapade bouillante de Palm Springs. Etant toujours autant effrayée à l’idée d’avoir trop chaud sur ma moto dans les heures sans fin de rush hour californien, je suis partie très tôt du désert. Non sans avoir cuit à 8 am le temps que ma batterie se recharge. (vous vous souvenez ? Long story short :  l’insolation, la tête dans la piscine, le contact sur on, mon hôte et son booster au petit matin). Je re-traverse les champs d’éoliennes, je reprends les highway pourries et je sens le frais s’installer de nouveau sur la route au fur et à mesure que je laisse le désert dans mon rétro. Après quelques bornes je sens même le froid s’installer. Je suis en débardeur sous mon cuir et je commence à me geler. J’avance dans les bornes et à chaque fois que je vois un ralentissement je me dis « ah voila le début du bouchon« , puis ca se dissipe. Je passe les derniers 70 miles à attendre de voir le soleil se pointer, à espérer avoir chaud pour ne pas m’arrêter ajouter un pull et à presque regretter les bouchons inexistants. Résultat, à 10h30 je suis sur le parking d’Eagle Rider, moto rendue, papier signée, uber commandé. C’est déjà fini ? Ca se termine comme ca ? Même pas une éclaircie pour célébrer ce moment ? Que la vie est dure !

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Si ma semaine à Los Angeles a été calme et reposante, elle a été dans la lignée de cette dernière journée de moto : un peu décevante. J’avais plein d’espoir dans cette ville, beaucoup d’attentes et des étoiles dans les yeux en arrivant.

1 – C’est grand. Oui vous me direz, on sait. Non en fait nous ne savez pas. Vous n’avez pas idée. C’est plus que grand, c’est tentaculaire, c’est infini, c’est trop grand.

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2 – C’est vide. Partout un coin de rue, un petit quartier, un shop ou un bar à visiter. Et partout entre ces lieux d’intérêts il n’y a rien à voir. Des rues perpendiculaires, des pharmacies, des stations services et beaucoup de homeless.

Je suis probablement dans le Guiness book comme la touriste qui a le plus marché dans des coins sans intérêt de la ville. Ou connue comme la weirdo rousse non-identifiée qui passait au journal local car marchant dans les rues. Il vous faut une voiture. Non négociable. Et vous passerez probablement votre temps dans celle-ci pour visiter correctement la ville.

3 – Venice Beach c’est comme si vous mettiez le Marais à 2 rues de la Porte de Clignancourt. Les t-shirts vintage à 350 $ pour hispters mondialisés côtoient les hobos qui feront un tableau avec ton prénom de touriste. Reste le Pacifique, la plage et la piste cyclable qui remonte au delà de Santa Monica. Je l’ai fais des centaines de fois dans les 2 sens. Histoire d’être aussi présente dans la catégorie vélo du Guiness book.

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Je suis un peu dure avec cette ville, comme on l’est parfois avec ceux en qui ont a eu de grands espoirs et qui nous ont un peu déçu. J’ai vu tellement de choses incroyables et magnifiques avant que je voulais encore être éblouie. Je laisse reposer tout ca et je suis sûre qu’il ne restera dans mes souvenirs que le bon, les surprises et le shopping. Je vous parle très vite des quelques adresses à visiter si vous y passer malgré tout 😉 et de mes conseils pour survivre à l’autoroute locale.

 

Je profite de ce post qui signe, vraiment, la fin des vacances pour remercier les 3 sponsors qui m’ont accompagnés dans ce voyage complètement fou qui m’animera encore longtemps.

17 jours de Californie, 6 jours de road trip, 1 031 miles parcourus, 2 187 photos et vidéos.

Merci à Harley Davidson France, les casque Veldt et les sacs Dalzotto Paris.