Je n’ai pas trouvé d’autres rimes. Puis je me suis dis que c’était plutôt adapté compte tenu de la beauté de la région. Et aussi du volume d’alcool que les gens semblent ingérer. Si ça ne cogne plus, c’est que tu es un habitué des lieux et que ton foie est en fin de vie.
Mais passons sur le fait cliché que la région viticole colle aux doigts des locaux. Je vous emmène dans une région surprenante, multiples et bien belle aux portes de Paris. Surprenante parce que j’ai découvert que ça tourne dans le Morvan. Multiple parce que sortie du Morvan les paysages changent de nombreuses fois. Et belle parce que dès que c’est vert et vallonné je tombe en amour.

En haut, c’est beau
Peu de photos pour ce périple, à plusieurs pour une fois. Ouvrir, tenir la cadence, regarder le GPS et checker si le monde suit dans le rétro, autant de choses qui ont laissé mon appareil photo le plus souvent au fond de sa poche. Ça fait marcher la boite à souvenir personnelle et ce n’est pas plus mal. Avec la fine équipe on est parti de Paris pour commencer l’aventure après Nemours et son brouillard terrifiant. Pour un mois de septembre il ne faisait pas chaud chaud. Pour un style de novembre on a eu beaucoup de chance. Question de point de vue. 1er arrêt d’intello à Toucy, la ville de John Pierre Larousse. Parce que oui Larousse avait un prénom et si je l’avais su je l’aurai cherché dans son propre dico. Grâce à la 4G, c’est Wikipedia qui nous dira tout sur cet illustre homme. 2me arrêt de foi, Vézelay et sa cathédrale tout en haut de son petit village. On aura aussi marché pendant ce week-end, un miracle.

Lac des Settons
Notre lieu de nuit se trouve à Ouroux-en-Morvan. Petite bourgade de 7 habitants, dont un chien aveugle (sûrement d’avoir reçu trop d’alcool dans les yeux). Son maitre d’ailleurs ne savaient plus vraiment comment il s’appelait (le chien, pas le maitre… quoi que!). Pour le 2me jour on tourne dans le Morvan. C’est vert, ça tourne, ça monte, ça fait demi-tour devant des ponts infranchissables, ça évoque le off-road en Harley (lol), ça traverse la forêt du Mont Beuvray (un moment incroyable en sens unique perdu dans une forêt canadienne) et ça fait un détour à Poil. On se marre bien, on mange beaucoup, trop. Il faudra que j’écrive un jour sur cette incapacité de l’humain français à ne pas manger tout ce qu’on lui propose de bon en 3 services. On n’a pas beaucoup bu, parce qu’on est raisonnable j’imagine. Ou que la bouffe avait pris le moindre espace disponible dans nos corps.

Où est Arnaud ?
Jour du retour à la capitale, on échappe à une prévision météo dantesque alors on en profite jusqu’au bout et on va voir ce que la Bourgogne a à nous offrir d’autres. On traverse les vignes, les champs de toutes les couleurs, les petits villages. Ça tourne moins, mais le ciel menaçant rend le parcours tout aussi dramatique. Dernier déjeuner à Sens, qu’on veut léger à coup de pizze dantesques. Il ne faut pas revenir à un régime simple trop vite, ça pourrait être dangereux. On se quitte sur l’autoroute du retour. On pense une dernière fois à Robbé (private joke des amis du Morvan) et on est heureux de se dire qu’on n’aura plus à manger pendant au moins 3 jours.
C’était bien les amis, on va où maintenant ?
oh, Chami, dommage de ne pas avoir pris la Vallée du Serein pour rejoindre Chablis 🙂
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Mais on l’a pris!! C’etait sublime 👌🏽 le roadbook Google n’est pas super precis…
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Après la Drôme et le Vercors, le Morvan est une de mes destinations préférées. Lire votre article (sympa) m’a donné envie de faire un peu le même tour que vous la semaine prochaine, mais en partant du Sud… Si la MTO est d’accord.
V
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En tout cas moi je suis d’accord!
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[…] je visitais pour de vrai le Morvan. Pour le reste, tous les ingrédients d’un bon week-end entre copains y étaient. Manger […]
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[…] et tu la partages avec les copains après un bon ride. Scoop : j’ai passé le week-end du Morvan sans boire et je me suis tout autant amusée (on a trop mangé mais je crois que ça n’a rien […]
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