Mon uniforme

Maintenant qu’on a ressorti gros manteaux, collants autres gants chauffants, on rêve doucement à la saison qui vient de finir. Je tri mes photos et je me rends compte d’une chose : à moto je suis quasiment toujours habillée de la même façon.

Dans ma vie quotidienne j’aime les habits, les beaux habits, les colorées, les imprimés. Je mets un point d’honneur à ne pas enfiler les mêmes frusques 2 jours de suite. Même en free-lance, même si je ne sors pas de chez moi (c’est pas 2 fois le même legging quoi). J’adore choisir, assortir et porter ce dans quoi je me sentirais le plus à l’aise pour cette nouvelle journée.

Ce dernier argument est valable aussi (et surtout) pour la moto. Porter ce qui nous mettra à l’aise pour une journée de roulage est l’un des critères les plus importants dans le choix des fringues. Alors comme il n’y a pas beaucoup de choix dans les équipements au féminin, comme peu sont stylisés à mon goût, il semblerait que j’ai décidé de ne plus réfléchir à ce que je porterai avant de prendre la moto. Ca tombe bien, je dispose de peu de places pour mes bagages. A moins que ce ne soit cette place limitée qui ait induit mon comportement vestimentaire ?

Mark Z. a décidé de s’habiller pareil tous les jours, pour garder son temps disponible pour dominer sauver le monde avec Facebook. Et bien moi je garde mon temps disponible pour entrer mon itinéraire dans mon GPS, dormir quelques minutes de plus et sangler mon sac sans surpoids. Chacun ses priorités dans la vie. Je sauverai le monde plus tard. Avec mes 2 jeans, mes 3 t-shirts, mes 2 paires de chaussures et mon blouson, je passe plus de temps sur la route. Je suis -pas trop mal- protégé (bon ok pas vraiment mais j’y réfléchirai quand j’irai sauver le monde) et je suis reconnaissable. Je suis la rousse en Harley noir, jean bleu, blouson gris et casque cuivré. Facile !

Je remercie Harley-Davidson pour ce super blouson mi-saison qui m’a supporté cette saison et qui reviendra dans les prochains épisodes.
Je conseille mon casque Veldt pour sa légèreté et son confort (et sa beautay !) mais plutôt à la belle saison ou toute l’année en Californie.
Je ne quiterrai jamais mes Redwings et mes Vans que j’aime d’un amour aussi fort que ma moto. Je crois d’ailleurs que ma moto les aime autant que moi.
Je serai au désespoir le jour où mon jean rendra l’âme.

Ceci n’est pas un post sponsorisé bien qu’il ait une légére tendance « bloggeuses mode » mais que voulez vous c’est l’hiver j’ai moins de chose à vous raconter vivement le printemps qu’on parle route et roadbook…