J’ai plein de passions dans la vie, je fais plein de projets et depuis longtemps. Pas de grands projets d’entrepenariats, d’innovations, d’histoires d’hommes et de femmes qui contruisent ensemble un monde meilleur depuis leur plus tendre enfance… (on est pas sur LinkedIn ici). Quand j’étais petite je déguisais mon chien comme tous les enfants normaux, égoïstes et indifférents à la misère du monde. Non, je fais des trucs surtout pour le plaisir, pour l’expérience, pour faire des choses avec mes mains ou ma voix, aller plus loin que remplir des slides dans un powerpoint. Et si ça intéresse des gens, que ça me permet d’échanger avec eux et de participer à des choses plus grandes que moi alors là c’est bonus. Et dans le genre bonus surprenant, auquel je n’avais pas osé pensé, il y a mêler ma passion pour les tresses à celle de la moto.
C’est les filles de Kiss’n’Vroom qui m’ont proposé de participer au coin Filles qu’elles ont mis en place lors du dernier Café Racer Festival. « Viens poser tes livres et ton peigne et coiffer les pistardes. » Plus c’est surprenant, plus je suis tentée. Alors j’ai dit Oui. J’ai pris les exemplaires de mes 2 derniers livres de tuto, ma trousse à coiffer et je suis partie vers (presque) la capitale. Je voyais bien l’air dubitatif de quelques mecs qui passaient « ah bah d’accord, les filles font de la coiffure… », j’ai eu droit à 37 chauves qui sont venus me demander des miracles (et ça m’a fait rire 37 fois, pour de vrai) et j’ai apprivoisé les motardes qui n’étaient pas toutes sûres de se laisser aller à une activité si féminine dans une univers si masculin. Je les comprends. Moi même je ne suis pas une adepte de séparer les filles des garçons en général et dans la moto en particuliers. Je rêve du moment où le motard sera une motarde comme les autres. Je pense que si on entre par le genre forcement, la majorité d’hommes continuera à nous laisser dans la section femme à moto et j’apprécie que lors des dernières courses Vintage que j’ai aperçu tout le monde était mélangé.
MAIS. J’avoue qu’il y a des disciplines vers lesquelles que je ne vais pas parce que c’est mixte. Ou plutôt parce que je pars du principe que les mecs à moto sont souvent des bourrins, qu’ils ne vont pas forcement respecter mon niveau de débutante et que je vais sentir une pression sur la piste. Alors je pourrais déjà me dire que les bourrins peuvent aussi être des bourrines, m’en foutre totalement et me lancer quand même. Néanmoins, j’ai encore besoin de l’occasion idéale pour y aller. Une proposition de Ducati pour tester le Flat Track (je vous en parle très vite!!!) ou une catégorie Filles à Montlhéry pour tester la piste. J’aime l’idée de démarrer dans une catégorie hétérogène, où tout le monde se connait, s’écoute et surtout se conseille. Clara et Cam de Kiss’n’Vroom ont organisé les choses bien, avec Monneret (incorrigible blagueur macho 😉) qui partageait volontiers son savoir et ses conseils à une audience attentive. Tout ça pour dire que je me suis décidée trop tard, qu’il n’y avait plus de places et que je m’y mettrai surement l’année prochaine, entre 2 tresses.
Ce super week-end a été ponctué par de bons moments avec les copains du nord retrouvés, par de très belles rencontres avec Caro et sa marque de fringues Chic Factory By C, les bordelaises d’Eudoxie, les lyonnais de BAAK et par une énorme frayeur avec l’impressionnante chute de Dimitri Coste qui m’a remué. On refait tout pareil l’an prochain, sauf les chutes !
photo de couverture : Marjorie Besson
[…] reste les souvenirs de ce mois de juin bien rempli. Dans le désordre je vous ai raconté les tresses au café racer festival, l’aventure Corse et je n’ai pas encore évoqué le Wheels & Waves (à part dans […]
J’aimeJ’aime
[…] l’ai rencontré dans son showroom à Aix en Provence, nous avons partagé un week-end au Café Racer festival et c’est maintenant mon road captain préférée dans le Lubéron qu’elle connait par […]
J’aimeJ’aime