2 mois après le retour de ce grand été sur la route, j’ai enfin envie de me replonger dans les photos, les souvenirs et de vous partager plus en détails ce voyage. C’était trop grand, trop présent pendant 4 semaines pour rester dedans après mon retour. J’ai d’ailleurs passé 15 jours entre mes 4 murs et ma plage à 10 min quand je suis rentrée fin août. Entre Netflix, grasse mat et bouquins. A ne rien faire, ne rien programmer, ne pas rouler plus loin que l’épicerie du coin. Pas que j’avais fait une overdose de voyage, loin de là, j’aurai pu rouler comme ca encore longtemps je pense. Mais plutôt parce qu’il me fallait une fin, un sas de décompression pour revenir à la vrai vie. Et ma vrai vie, si elle est plutôt libre et cool, n’est pas (encore) sur la route tout le temps, sans fin.
J’aime les fins. Ca cadre les experiences. Ca structure les souvenirs. Ca m’assure qu’il y aura un autre début qui reste encore à penser. Je suis sûr qu’on se lasse de tout si c’est là, acquis, sans contrainte. C’est parce que c’est fini que j’ai envie de revenir sur ce voyage. Sinon, je continuerai à vous parler à travers mon téléphone et mes stories dans lesquelles je ris, je pleure et je réagis à chaud « Là cette route c’était pas une route, j’ai cru mourir, j’ai crié, mais je l’ai fait, p*tain!!!« .
A la base, il y avait ce 2ème été de nouvelle vie qui se profilait devant moi. Et si j’en profitais pour faire un truc un peu plus fou, un peu plus long, un peu plus loin que d’habitude ? Je n’ai plus d’employeur, mais des clients. Je n’ai plus de contraintes, mais des choix. Et j’ai l’internet mondial avec moi pour pouvoir travailler (un peu) partout en Europe entre 2 journées de ride. Ensuite il y avait cet événement moto féminin près de Berlin, dont j’avais entendu parlé et qui était sur ma liste. Berlin-Marseille ca fait une trotte. Alors quitte à rouler beaucoup, autant rouler VRAIMENT beaucoup ! Me voila en train de faire mon roadbook par la route la plus longue qui pourrait entrer dans 1 mois de voyage.
Morzine-Harley Days en famille et entre amis, la Suisse incontournable, la découverte de la Foret Noire depuis longtemps sur la liste, la traversée de l’Allemagne Ouest/Est et Nord/Sud, l’Autriche, le Tyrol, les Dolomites et la cote Ligure.
Une fois les gros points posés sur la carte, je démarre la meilleure partie du voyage après le roulage : la préparation à base de carte routière, googlemaps, airbnb et booking. Trouver les meilleures routes, bien doser les km, optimiser les visites et repérer les meilleurs endroits où se poser. J’aime organiser avant et avoir l’esprit libre pendant. J’avais prévu 75% de mes étapes et de mes logements en partant. Je ne voulais pas me poser chaque matin la question sur mon logement du soir. Je préfère consacrer ce temps à faire le roadbook du lendemain et surtout à boire un coup en profitant de la vue, du village, de l’hôte du moment. Mais j’avoue que les 25% de nuits last minute ont été de belles surprises et pourraient m’inciter à faire grandir cette proportion pour d’autres voyages, surtout si je vais hors saison, hors des zones touristiques.
Puis vient le sac. Composer avec les jours sur la route et ceux a pied en visite. Avec le risque de frais des montagnes et la canicule des plaines. L’envie de mettre tous les tshirts qui attendent les roadtrips pour prendre l’air mais la contrainte de la place disponible. J’ai investi dans des compartiments en tissus pour faciliter le rangement dans le sac, pris que 3 paires de chaussures (plus les tongs), prévu de faire une lessive tous les 10 jours et embarqué une belle robe en cas de sortie VIP. 1 mois de fringues, de blousons, d’outils, de bidon d’huile, d’habits de pluie et de maillots de bain réparti entre mon sac 40 litres et ma sacoche. Bien sur j’en avais pris un petit peu trop. Mais qui ne fait pas ca ?!
Et me voila partie.
Roadbook « Aller » jusqu’au festival Petrolettes
Roadbook « Retour »
Content de retrouver votre prose
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Tu m as fait rêver
Bis chabi
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